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N°6 - Tome 6, Chapitre 4 partie 4

Karan cassa devant la souris un morceau de la pâtisserie qu’elle avait écrasé tout à l’heure. La souris le ramassa avec ses pattes avant et commença à manger sans hésitation. 「 Ma Tante ! Cette pâtisserie et Monsieur la souris, ils sont de la même couleur ! 」 「 Ah ! Maintenant que tu le dis, c’est juste. Son poil est de la même couleur qu’une Cravate. 」 Chi-chi-chi. La souris leva la tête et regarda fixement Karan. Ses yeux avaient la couleur de la vigne. 「 Cravate… Par hasard, est-ce que ce serait ton nom ? 」 Chi-chi, couina la souris comme pour lui dire « oui ». 「 Cravate. C’est un beau nom. Alors, au revoir Cravate. Transmets ceci à ton maître. Que je lui suis reconnaissante. Que ses mots m’ont toujours soutenu… Que je suis vraiment, vraiment reconnaissante. Transmets-les-lui. 」 Et si possible, transmets ceci à Shion. Dis-lui que je l’attends, que sa maman l’attendra toujours, que jamais je n’abandonnerais. C’est pourquoi, il doit revenir à la maison en vie. Vous
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N°6 - Tome 6, Chapitre 4 partie 3

「 Bien sûr. On gardera une part pour ta Maman et ton Papa, … mais qu’y a-t-il Riri ? Est-il arrivé quelque chose à Renka ? 」 Renka, la maman de Riri, était enceinte. Il lui était peut-être arrivé quelque chose ? Assistance et soins attentifs étaient promis aux citoyens de la zone résidentielle de 『 Chronos 』 par une équipe médicale spécialisée pour prendre soin d’eux de la conception à l’accouchement. Au contraire des citoyens de Lost Town qui ne pouvaient que rêver de recevoir le même niveau de soin que 『 Chronos 』 . Le taux de mortalité des malades, des personnes âgées et des enfants n’avait rien à voir avec celui de 『 Chronos 』 . Karan n’était pas mécontente de sa vie à Lost Town, mais souvent elle avait dû reconnaître qu’elle était tout en bas de l’échelle rigide que la cité avait créée. Un frisson la parcourut. Elle ne frissonna pas parce qu’elle se rendit compte qu’elle était tout en bas de l’échelle, mais parce qu’elle comprit la vérité du fait que des gens régnaient

N°6 - Tome 6, Chapitre 4 partie 2

「 Ghgh 」 . Il y eu un gémissement étouffé. Il s’était échappé de la bouche de l’homme. Celui-ci ouvrit de grands yeux et sa bouche s’ouvrit et se referma. Il n’émit aucun son. Il ne faisait qu’ouvrir et refermer la bouche. Ses mains griffèrent sa nuque. La couleur de son visage commença à se ternir. 「 Qu, que se passe-t-il ? 」 L’homme aux doigts froids se tendit brusquement vers elle. 「 Kyaaaaaa ! 」 cria la femme. Elle eut l’impression que son cri lui déchirait la gorge. Presque au même instant, la femme aux cheveux noirs hurla aussi. 「 Noon ! 」 L’homme s’arrêta. Il se raidit, les yeux et la bouche encore ouverts. On pouvait voir sa cavité buccale en entier. Plonk. Quelque chose tomba sur les pavés, qui fit un bruit léger. C’était une petite chose blanche… Une dent. Des dents tombaient les unes après les autres de la bouche de l’homme. Encore une, et encore une. Il perdait aussi ses cheveux. Ils devenaient blancs et tombaient de sa tête. Ses yeux roulèrent et il t

N°6 - Tome 6, Chapitre 4 partie 1

Chapitre 4 – Laissez toute  espérance Par moi l'on va dans la cité des pleurs. Par moi l'on va dans l'éternelle douleur. Par moi l'on va chez la race perdue. La justice mut mon souverain Auteur, La divine Puissance, la suprême Sagesse et le premier Amour me firent. Avant moi furent créées nulles choses, Sauf les éternelles, et éternellement je dure, Vous qui entrez, laissez toute espérance ! (Dante, La Divine comédie, vol. 1 L’Enfer, Chant III [1] ) Cela commença soudainement. Personne n’aurait pu le prédire. Cela commença soudainement. En plus, parmi la foule qui s’agglutinait sur l’esplanade. Cela commença comme du gaz accumulé depuis longtemps qui jaillit d’un coup. 2017 『 Jour Saint 』 12h15 p.m. Hôtel de ville - habituellement appelé 『 Goutte lunaire 』 - devant l’esplanade. Le vent froid soufflait et mordait la peau, mais le soleil brillait. Le ciel était dégagé, coloré d’un brillant bleu, approprié pour ce jour de fête. L