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Nurarihyon - Chapitre 7, version traduite

Chapitre 7
Dans le voisinage du puits du quartier pauvre se trouvait une petite place. Rihan et Sônosuke étaient en train de s’entraîner aux techniques d’escrime avec des bâtons.
Des hommes à l’aspect pompeux franchirent l’entrée du quartier pauvre à environ dix mètres en face d’eux, alors que les deux garçons, qui jouaient depuis un moment, venaient boire de l’eau au puits.
C’était des hommes du Bureau du magistrat. Les enquêteurs portaient leurs uniformes et marchaient l’air sévère. Parmi les hommes de tête du groupe se trouvait aussi Sawamura Sentarô. Sa présence se remarquait parce qu’il était entouré d’adulte. Il bombait le torse et arborait son habituel sourire narquois.
Rihan et Sônosuke se regardèrent l’un l’autre.
Ce type, pourquoi……
Au murmure de Rihan, Sônosuke pencha la tête.
Les femmes du quartier pauvre qui s’occupaient de leurs enfants ou faisaient la lessive, arrêtèrent ce qu’elles faisaient et les suivirent l’air angoissé. Les enquêteurs semblait savoir exactement où ils allaient.
Alors, Sentarô remarqua Rihan et Sônosuke près du puits. Il ouvrit la bouche et s’esclaffa sans bruit.
L’instant suivant, Sônosuke partait en courant. Et Rihan le suivit aussi.
Parmi les humbles maisons alignées, le groupe d’enquêteurs s’arrêta devant celle de Sônosuke.
Père ! Mère !
Sônosuke se précipita vers sa maison, mais immédiatement, un des enquêteurs l’attrapa par les épaules, afin qu’il ne puisse pas aller plus près.
Qu’est-ce que vous voulez ?
Quand Rihan leur cria cela, du bruit s’éleva de l’intérieur de la maison de Sônosuke. Il y eu des éclats de voix, des bruits d’objets tombants et de porcelaine se brisant. Alors, le père de Sônosuke, Daijirô, fut jeté hors de la maison. Il portait le tablier de son travail à domicile. Il tomba et s’étala de tout son long sur le sol, puis un grand nombre d’enquêteurs se jetèrent sur lui.
Qu’est-ce que vous faites ?!cria la mère de Sônosuke en étant à son tour projeter à l’extérieur. Sa mère aussi fut immédiatement immobilisée par un enquêteur.
Mère !hurla Sônosuke.
Rihan regarda Sentarô qui souriait en coin à côté du groupe d’enquêteurs.
Toi, qu’est-ce que tu mijotes ?!
Hmm, exactement ce que tu vois. Hayashida Daijirô est, à partir de maintenant, emmené pour interrogatoire par le Bureau du magistrat.dit Sentarô avec un sourire moqueur en fixant son regard sur Sônosuke.
Je dois te remercier. Je suis venu exprès pour voir ce Père que tu vénères être arrêté en tant que criminel.
Qu’est-ce qu’il est censé avoir fait, mon Père !?demanda Sônosuke à l’homme qui le tenait par les épaules.
Incendie criminel.dit Sentarô. L’homme qui dirigeait le groupe continua l’explication.
Hayashida Daijirô, vous êtes soupçonné d’avoir mis le feu au restaurant Akagi à Fukugawa. Toute résistance est inutile, suivez nous docilement.
Je suis soupçonné d’incendie criminel…. Il doit y avoir une erreur !
Même si aujourd’hui il travaillait à domicile dans le quartier pauvre, Daijirô avait conservé la manière de parler d’un samouraï[1].
C’est vrai, Père ne ferait pas un telle chose !cria aussi Sônosuke. Pourtant, l’homme du Bureau du magistrat n’en tint pas compte.
Il y a quatre jours, le soir où eut lieu l’incendie, quelqu’un vous a vu près du restaurant.
Quelqu’un m’aurait vu…… A Fukagawa……
C’est vrai, monsieur l’officier, mon mari n’est pas du genre à sortir la nuit.ajouta également la mère de Sônosuke, mais au final, l’homme du bureau du magistrat avait un cœur d’acier.
Vos explications seront entendues lors de l’interrogatoire. Emmenez-le.
Sur ces directives, les subordonnés du groupe d’enquêteurs bougèrent simultanément, et se saisirent de Daijirô.
Père !cria une nouvelle fois Sônosuke en essayent de courir vers lui.
Reste tranquille !lui dit l’homme qui le tenait en l’immobilisant au sol. Toutefois, Sônosuke continua à crier Père, Père !
Sônosuke !hurla aussi Daijirô.
Eh, lâchez le père de Sônosuke !dit Rihan qui disparut, et il percuta comme un obus le groupe d’enquêteurs. Son corps était petit, mais comme il les frappa avec vigueur de nombreux homme furent soufflés.
Qu’est-ce qu’il a ce gamin !
Les hommes tendirent leurs mains pour l’attraper. Rihan, grâce à Meikyô Shisui disparut et réapparut. Une clameur s’éleva du groupe d’enquêteur. L’instant suivant, Sentarô leur criait d’une voix suraigüe :
Eh, celui-là, il utilise une technique bizarre ! Que quelqu’un lance le filet !
 A ses paroles, l’un des hommes bougea promptement.
Quand brusquement, Rihan sentit une ombre noir envahir le ciel, un grand filet recouvrit son corps.
------ !
Rihan essaya de s’enfuir du filet avec précipitation, mais n’y parvint pas. A ce moment, le filet se serra et enveloppa son corps.
Qu… Qu’est-ce que tu fous !?
Haha ! Si on t’attrape, tu n’as plus rien d’effrayant !dit Sentarô qui s’approcha en riant.
Laisse-moi sortir, salaud !cria Rihan depuis l’intérieur du filet, mais la réponse de Sentarô vint avec un coup de pied.
La ferme ! Tu me mets complètement en rage !
Il ne s’arrêta pas à un seul coup de pied, vint un deuxième, un troisième, puis un quatrième.
Rihan !s’éleva la voix de Sônosuke immobilisé sur le sol.
Quand Sentarô eut frappé Rihan une dizaine de fois, enfin, il s’arrêta.
Le père de Sônosuke, libérez-le……dit Rihan, le visage couvert de sang et de sable.
Ne vous inquiétez pas. S’il est innocent, très vite il sera libéré. S’il ne l’est pas……dit Sentarô, haletant bruyamment après l’avoir frappé, avec son habituel rictus aux lèvres.
L’homme du Bureau du magistrat écarta Sentarô de Rihan, et dit On y va !en emmenant Hayashida Daijirô ligoté.
Père  !
Monsieur l’officier, attendez s’il vous plaît !résonnèrent dans le quartier pauvre les voix de Sônosuke et de sa mère. Eh, vous !cria aussi Rihan à l’intérieur du filet en continuant à se débattre.
Pourtant, le groupe d’enquêteurs ne se retourna pas. Il abandonna ainsi la famille et Rihan prisonnier du filet, et disparu de l’autre côté de la porte du quartier pauvre.




[1] Je ne sais pas du tout comment traduire la manière de parler d’un samouraï, si quelqu’un a une idée, n’hésitez pas à me le dire. 

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