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Nurarihyon - Chapitre 9, version traduite

Chapitre 9
 Dans une pièce au fond d’une luxueuse demeure, se tenaient trois personnes. Il s’agissait de Sawamura Shigeaki et Sentarô, ainsi que de Kurokawa Nobumitsu.
 Shigeaki écoutait le rapport de son fils au sujet de l’arrestation d’Hayashida Daijirô par le Bureau du magistrat.
 Sentarô avait donné le bouc-émissaire comme prévu. Son père et son fidèle subalterne en furent soulagés.
Je me suis demandé un moment comment les choses allaient tourner, mais il semble que nous soyons hors de danger.dit Sawamura. Kurokawa acquiesça.
C’est juste. Dans l’immédiat, comme le Bureau du magistrat est occupé avec Hayashida Daijirô, il ne dirigera pas son enquête vers nous. Cette affaire est enterrée……
Hmpf. Cependant, c’est affligeant. Même si ce n’est qu’un rônin, d’être frappé ainsi par la malchance……
Père, le fait que les faibles soient dévorés par les forts est la manière dont le monde fonctionne. Il est inutile de s’en soucier.dit Sentarô en souriant. Son père et son fidèle subalterne eurent un petit rire.
Hoho, n’est-ce pas intéressant ? Le courage de mon fils est encore plus inébranlable que le mien.
C’est vrai, j’ai hâte de voir l’avenir.
 Dans la pièce, des éclats de rire retentirent. Quand soudain, se fit entendre la voix d’un vassal depuis l’autre côté de la porte coulissante.
Pardonnez-moi de vous interrompre !
Qui y a-t’il ?
 Après la réponse de Sawamura, le vassal poursuivit d’une voix pressente :
De, des gens en armes ont fait irruption dans la demeure.
Irruption ?
Ah, non, il serait peut-être plus exact de dire que c’est une attaque….. ?
Que veux-tu dire ?
Et bien, c’est que……
Enfin ! Explique-nous afin que nous puissions comprendre !
 Même si Sawamura fulminait contre son vassal, il n’obtint pas de réponse compréhensible.
Donc, c’est…, c’est une attaque de yakuza……
De yakuza ?
En, en plus de cela, ce sont des yakuza surnaturels.
 Ne comprenant rien à toute cette histoire, Sawamura regarda son fils et Kurokawa d’un air perplexe.
  A ce moment-là, dans la direction de l’entrée, ils purent entendre de vagues cris.




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