Chapitre 4
「Il semblerait que le retour en service de mon Père
ai été décidé.」aborda Sônosuke, après que les deux
garçons aient joué un certain à lancer des pierres dans la rivière.
Le soleil avait
commencé à se coucher, mais il faisait encore suffisamment clair dans le lit de
la rivière. Les deux garçons étaient assis côte à côte sur l’herbe.
Le Daimyô, qui
avait condamné beaucoup de monde, avait continué son mauvais gouvernement. Il
semblerait que les efforts du Ministre du Daimyô aient porté leurs fruits.
C’était le cousin[1] du Daimyô et, bientôt il
allait prendre sa place. De plus, selon les circonstances, les personnes
innocentes qui avaient été exilés pourraient être pardonnées et reprendre leur
ancien poste.
「Ce qui signifie, Sônosuke, que ta famille et toi
pourriez rentrer à Ôshû ?」
Quand Rihan, qui
arrachait et jouait avec des touffes d’herbes, lui posa cette question,
Sônosuke acquiesça en regardant fixement la rivière.
「Ouais, nous rentrerons sans doute bientôt. C’est
pourquoi, je ne pourrais plus jouer avec toi, Rihan. …… Pardon.」
「Idiot. Pourquoi tu t’excuses ?」
Rihan sourit et
lança les touffes d’herbes sur Sônosuke.
「Ton Père va redevenir un samouraï, n’est pas ?」
「C’est vrai.」
「En plus, nous ne sommes pas séparés par la mort. Edo
et Ôshû sont éloignés, mais on pourra encore se voir. Ce que je veux dire,
c’est qu’on pourra venir se rendre visite, n’est-ce pas ?」
「Bien sûr !」
「Alors, ne pleure plus maintenant.」
「Je ne pleure pas !」
Sônosuke pris un
air vexé et tourna à nouveau son regard vers la rivière. Rihan en fit de même.
La rivière
s’écoulait tranquillement, mais quand les deux garçons se turent, le chant de
l’eau leur parut devenir plus fort. Rihan se laissa tomber sur le dos.
「Ôshû ? J’aimerais bien y aller un jour.」
En entendant le
murmure de Rihan, le visage de Sônosuke s’éclaira brusquement.
「Tu pourrais venir. Mes parents aussi seraient
contents.」
「A Ôshû, mon Père m’a dit qu’il y avait aussi tout de
sorte d’ayakashi.」
「Ah ! C’est le clan Tôno d’Ôshû, je crois. Il me
semble que c’est ce clan d’ayakashi… Chez lequel mon père a vécu il y a
longtemps.」
「Tôno[3] ?
C’est un lieu entouré par les montagnes. J’ai entendu qu’il y avait beaucoup de
légendes à propos d’événements étranges et d’ayakashi.」
Après cela,
Sônosuke parla un peu de sa région d’origine. En hiver, la neige était
épaisse ; au printemps, des magnifiques cerisiers fleurissaient le long de
la rivière proche de leur maison. Dans cette région a été transmis une cuisine
faites de mets ayant un fort goût de sauce soja. La mère de Sônosuke semblait
être douée pour cette cuisine.
「L’illusionniste, aujourd’hui aussi, s’amuse avec le
fils du rebelle.」fit une voix inattendue au-dessus des
garçons qui cessèrent leur conversation.
Comme on pouvait
s’y attendre, Sawamura Sentarô et sa bande se tenaient sur le pont. Ils
descendirent dans le lit de la rivière en s’esclaffant.
Sônosuke ne lui
répondit rien. C’est Rihan qui s’en chargea.
「Qu’est-ce que vous voulez ? Aujourd’hui c’est
une première, d’habitude, vous racontez des absurdités de loin !」
Le fait que Sentarô et sa bande soient descendus
était surprenant pour Rihan. Depuis que Rihan les avaient effrayés dans cette
violente bagarre en utilisant ses étranges illusions, Sentarô et compagnie, du
moment que Rihan était présent, n’avaient plus attaqué Sônosuke directement. Au
maximum, ils leurs crachaient des mots de haines de loin. En effet,
aujourd’hui, ils s’étaient approchés alors qu’ils avaient aperçu Rihan.
「Aujourd’hui, les choses vont être différentes !」dit orgueilleusement Sentarô, regardant vers le
haut, il leva une main. A ce signal, deux adultes qui semblaient attendre,
descendirent dans le lit de la rivière.
Ces
deux hommes étaient des samouraïs de grande taille. Il semblait que d’une
manière ou d’une autre, Sentarô avait demandé de l’aide adulte pour leur
querelle d’enfant. Les deux samouraïs, en souriant dédaigneusement se placèrent
à côté de Sentarô et dirent en regardant Rihan :
「Ce sont eux ? Des gamins pareils, ce sera
facile.」
「Attendez un peu et ils s’excuseront bientôt en
pleurant.」dirent-ils.
「Je compte sur vous. Si vous vous en occupez bien, je
transmettrais vos noms à mon Père.」
Après que
Sentarô leur eu dit cela avec un petit sourire, les deux samouraïs sourire de
manière vulgaire en retour.
De fait, on
pouvait voir ce genre de composition. Ils ne semblaient pas gêner de faire ce
que le fils de l’Inspecteur général leur demandait et n’étaient intéressés que
par leur propre personne. Ils ne savaient pas si la récompense serait d’argent
ou de statut social. C’était des hommes futiles.
「Hé les gosses ! On va vous appendre comment le
monde fonctionne !」dit l’homme qui se tenait devant Rihan.
「Pff, qu’est-ce que pourraient nous apprendre des
vieux qui se mêlent d’une querelle d’enfants ? Absolument rien !」Quand Rihan lui répondit ainsi, la mine de son
adversaire changea en un instant. Il cria un 「Gamin !」, et comme s’il voulait l’écraser, il
étendit ses deux mains pour se saisir de Rihan.
Cependant, ses
mains ne l’atteignirent pas. Il disparut en utilisant son
« illusion » de toujours et, quand il réapparut de nouveau, il avait
bondit et il frappa l’homme de son poing.
Comme il
s’agissait d’enfants, leurs adversaires n’avaient pas pris leurs sabres. Il
semblait que les deux samouraïs avaient pensé attraper les enfants par la peau du
cou et les battre, mais les mains qui s’étaient tendu pour attraper Rihan
n’avaient trouvé que du vide.
「Qu’est-ce que vous fabriquez, incapables ! Je
vous avais pourtant dis que celui-ci était agile ! Regardez, il est juste
là !」
Même si les deux
hommes firent ce que Sentarô leur disait avec colère, le résultat fut pareil. 「Imbéciles !」 cracha-t-il comme insulte aux deux
hommes tombés à terre, hors d’haleine et le visage tout rouge ; puis, lui
et sa bande quittèrent en courant le lit de la rivière.
「Merci, Rihan.」
Quand il était
avec Rihan, Sônosuke s’en tirait sans égratignure. Il s’inclina devant son ami.
「Pas de soucis」répondit Rihan en agitant la main et en fermant
un œil.
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